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Octocrylène, un filtre UV sous tension !

L’Octocrylène, dont la sécurité pour le consommateur a été confirmée par le SCCS en 2021, à une concentration < à 9% dans les aérosols et < à 10% dans les autres produits est actuellement dans le viseur de l’ECHA et de l’ANSES vis-à-vis de ses effets potentiels sur l’environnement. Cosmed contribue activement aux consultations en soulevant les nombreuses données non conclusives et en rappelant l’importance de s’appuyer sur des méthodologies et des données scientifiques solides, adaptées aux cosmétiques, pour l’évaluation du risque, y compris le risque environnemental. 

Depuis plusieurs années la liste des filtres UV s’est réduite à 34 filtres, et leur nombre risque d’être encore restreint prochainement du fait de la pression règlementaire accrue. Les choix de formulation vont donc se concentrer sur certains filtres augmentant ainsi l’exposition des consommateurs et un risque associé d’allergie. La sensorialité des formules solaires avec cette palette réduite, pourrait également être impactée et conduire à une application non optimale des consommateurs.
Dans ce cadre, il est indispensable de défendre activement les filtres tels que l’octocrylène, sûrs et essentiels dans la protection contre les effets néfastes des UV.

Plus d’informations : s.millet@cosmed.fr


SBS : Cosmed renouvelle son siège d’expert en 2024

Cosmed est à nouveau nommé expert SBS cosmétique pour 2024 afin de partager les besoins spécifiques des PME avec les autres secteurs et porter leur voix dans les processus de standardisation aux niveaux Européen et International.

Les débats techniques auxquels participe Cosmed portent actuellement sur le groupe ISO solaire pour avancer sur les projets des nouvelles normes SPF vitro afin de pouvoir à l’avenir se passer des tests sur volontaires.
Rappelons que SBS, est une association européenne qui représente les intérêts de 12 millions de PME dans la normalisation.


Tea tree oil : la task force en action

Fin novembre 2023, les experts du Comité Européen d’Évaluation des Risques (RAC) ont réévalué la classification du TTO, le classant désormais en tant que reprotoxique 1B. L’avis officiel, publié le 9 février 2024 sur le site de l’ECHA a lancé le compte à rebours de 6 mois pour le dépôt du dossier auprès du SCCS.

La taskforce TTO, constituée de 27 parties prenantes, et créée à l’initiative de COSMED et du CONSORTIUM HE, travaille activement à la compilation de données scientifiques prenant en compte l’exposition globale, et démontrant et l’absence d’alternative au TTO en cosmétique pour l’usage spécifique sélectionné.

A noter : en cas d’échec dans la défense de la substance, la date d’interdiction du TTO en cosmétique serait en juillet 2026.

Etats-Unis : le soutien aux PME exportatrices se poursuit

Le 8 février, Cosmed a réagi à la mise à jour des listes de substances à déclarer en Californie et notamment l’obligation de déclaration des nouveaux allergènes européens (règlement UE 2023/1545). Cosmed a demandé aux autorités de s’aligner sur le calendrier d’application européen afin d’éviter les déclarations erronées ou partielles et de ne pas pénaliser les entreprises françaises et Européennes. Cette demande a été retenue par les autorités. Le CDPH devrait mettre à jour prochainement son site web avec des précisions et ajoutera un astérisque (*) à la liste des ingrédients à déclarer pour indiquer cet alignement.

Les Etats-Unis, premier marché d’exportation des cosmétiques françaises, feront l’objet de 2 conférences lors du Congrès Règlementaires Cosmed avec la participation exceptionnelle de l’IBA, l’association des PME cosmétiques aux Etats-Unis, avec laquelle Cosmed a conclu un partenariat de collaboration en 2024.