
Une note de RSE pour parfumer la cosmétique
L’association professionnelle de la filière cosmétique en France s’est retrouvée ce 15 mai à Carros pour une journée d’échanges sur le thème de la responsabilité sociétale des entreprises.
Forte de 1.217 entreprises pour près de 18.000 emplois, la région Sud s’impose comme l’un des pôles majeurs de la cosmétique dans l’Hexagone, aux côtés de l’Île-de-France, la Bretagne et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle serait même, selon Cosmed, la deuxième région française en nombre d’entreprises cosmétiques. Ses caractéristiques ? Un fort engagement envers la naturalité, intégrant des ingrédients issus des filières des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), ainsi que des micro-algues. «Nous comptons 230 entreprises adhérentes en région PACA, soit 8.656 emplois. Nous distinguons trois pôles géographiques : Monaco-Nice-Grasse, Aix-Marseille et Avignon-Manosque», explique Jean-Louis Matout (notre photo). Directeur général d’Aromax (Sophia Antipolis), l’Azuréen est à la tête du comité de pilotage de Cosmed PACA
Une filière en croissance
Cette 26e rencontre Cosmétôpole, qui comprenait notamment une visite des laboratoires d’Arkopharma à Carros (voir notre vidéo), a été l’occasion de revenir sur la dynamique positive d’une filière dont la résilience, déjà aperçue lors des années Covid, n’est plus à prouver. «2024 est une bonne année. Le secteur est en croissance permanente, à l’image des exportations qui ont explosé au cours des quatre dernières années», témoigne Jean-Louis Matout. En 2024, le marché cosmétique (22,5Mds€ de CA en 2024) est le deuxième contributeur de l’excédent commercial français, avec un solde positif de 17,6 Mds€. Si le segment maquillage-soins reste la principale catégorie exportée (11Mds€), les parfums (un produit sur cinq est vendu aux USA), font preuve d’un dynamisme inégalé (+13,6% entre 2023 et 2024) après avoir déjà doublé leur importation en l’espace de cinq ans (de 4 à 8Mds€ entre 2019-2024).