Filière cosmétique : « La région s’impose comme un pilier industriel »
Reconnue comme association représentative de la filière cosmétique par le ministère du Travail, Cosmed est désormais un acteur incontournable du dialogue social. Jean-Marc Giroux, président de Cosmed, explique cette avancée majeure pour les TPE-PME d’un secteur clé de l’économie française.
À l’issue de quatre ans de travail, Cosmed a obtenu le statut d’association représentative. Que pèse la filière cosmétique dans l’Hexagone « Le secteur de la cosmétique représente 6 000 entreprises et 150 000 emplois, auxquels s’ajoutent 100 000 emplois indirects.
Si l’on inclut l’activité des géants tel que L’Oréal, le chiffre d’affaires cumulé dépasse 70 milliards d’euros. Le secteur embrasse large : des
fournisseurs de matières premières jusqu’aux acteurs de l’analyse et de la conformité, en passant par les savonniers. Dans cet écosystème,
Cosmed fédère 1 030 entreprises adhérentes. Des TPE-PME et des ETI qui emploient 48 000 salariés et génèrent près de 4 milliards d’euros
de revenus cumulés. »
Cette reconnaissance marque-t-elle un tournant pour les PME ?
« Les grands groupes ont longtemps piloté la vie sociale du secteur. Grâce au statut d’association, Cosmed a désormais un accès direct à la table des négociations sociales pour le compte des petites et moyennes entreprises. L’organisation peut peser sur les discussions relatives aux rémunérations, aux conditions de travail ou encore à la formation. Elle peut également relayer plus efficacement leurs intérêts, leurs besoins et leurs difficultés auprès des pouvoirs publics. Avec cette évolution, la représentation du secteur est redéfinie : la France compte désormais deux organismes représentatifs, Cosmed et Febea. Un équilibre bienvenu alors que le marché des cosmétiques souffre lui aussi de la baisse de la consommation. »
