
Comment rendre la filière cosmétique plus responsable et durable
Une cinquantaine d’entreprises de la filière cosmétique de la région s’est réunie à Carros pour parler écologie, à l’appel du COSMED, l’association qui représente plus de 1.000 entreprises de cette filière en France.
La cosmétique est-elle une filière écoresponsable? Entendez par là: les entreprises qui fabriquent des parfums, des compléments alimentaires, qui transforment la fleur en essence naturelle, ou créent des produits d’hygiène et de beauté, font-elles attention à la planète dans leur activité? La réponse est oui avec cette évidence qu’il est toujours possible de faire mieux. Lors du 26e rendez-vous des adhérents du Cosmed en Paca, on a pu voir une réelle volonté de s’améliorer.
Jean-Louis Matout, dirigeant d’Aromax à Sophia Antipolis, est le pilote de ces rencontres. Il était ravi de la mobilisation: « Une cinquantaine de sociétés de la filière cosmétique sont ici pour phosphorer autour des enjeux cruciaux relatifs à la responsabilité sociétale des entreprises : l’eau, la biodiversité, l’économie circulaire et l’énergie. » Ces quatre thématiques ont donné lieu à autant d’ateliers où l’on a échangé les bonnes pratiques, celles faciles à mettre en œuvre, celles plus difficiles mais ô combien impactantes. Arkopharma, Carbonwave, Exsymol, Inessens Fragonard, Naos, Nordmann, Sofia Cosmétiques, The Good Habits ou encore Virbac, ont proposé quelques bonnes idées. Tour d’horizon.